ORY Pascal 2021
Historien, membre de l’Académie française (2020).
Publications
- Pascal ORY, Qu’est-ce qu’une nation ? Une histoire mondiale, Paris, Gallimard, 2020.
- Pascal ORY, De la haine du Juif : essai historique, Paris, Bouquins, 2021.
- Pascal ORY, Ce Côté obscur du peuple, Paris, Bouquins, 2022.
Il a conclu le congrès du « Centenaire » de la SHAB à Rennes en 2021.
Conclusions
Le texte de sa contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 669-674.
SIX Manon 2021
Conservatrice du patrimoine. Après avoir participé au sein de l’Agence France Muséums à l’élaboration du projet scientifique et culturel du futur Louvre Abu Dhabi, elle occupe le poste de conseillère pour les musées à la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays-de-la-Loire, avant de rejoindre le Musée de Bretagne en 2017, en tant que responsable du pôle conservation.
Elle pilote, notamment à ce titre, les grands chantiers de collections du Musée et le développement de la mise en ligne des fonds numérisés via le projet Des collections en partage.
Publication
Manon SIX (dir.), Rennes, les vies d’une ville (catalogue d’exposition), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018.
Elle est intervenue au congrès 2021 de la SHAB à Rennes sur le sujet suivant :
L’histoire de Bretagne au Musée de Bretagne
Avec l’ambition initiale de retracer l’histoire de la Bretagne des origines à nos jours, le Musée de Bretagne s’inscrit aujourd’hui dans le temps long, marqué par la structuration linéaire de son parcours permanent, inauguré en 2006. Au sein de cette progression, le propos des collections vise néanmoins autant la langue, les pensées ou l’organisation sociale et politique, que les productions matérielles d’origine artisanale ou d’origine industrielle. Les concepteurs de cette présentation, datant déjà de quinze ans, se sont attachés à « présenter la singularité de la Bretagne dans ses dimensions universelles ».
Cette démarche s’inscrit dans les réflexions qui ont été menées ces dernières décennies sur l’identité bretonne : c’est lorsque la Bretagne s’ouvre au monde qu’elle connaît ses périodes de prospérité et qu’elle développe des expressions culturelles originales. Aussi l’exposition permanente actuelle s’attache-t-elle à mettre en évidence cette alternance de périodes d’ouverture et de repli.
L’identité bretonne : une construction sociale et culturelle plus qu’une donnée innée
Si l’histoire et l’anthropologie constituent ses champs disciplinaires fondamentaux, le Musée dans sa présentation actuelle s’est efforcé de rejeter toute forme d’« ethnostalgie » : il exerce, de nos jours, son activité en tant que musée de société, entendant ainsi accompagner certaines transformations sociales, urbanistiques, techniques ou culturelles contemporaines. Loin des écueils du régionalisme ou du repli identitaire, le Musée considère aujourd’hui l’identité bretonne comme une construction sociale et culturelle plus que comme une donnée innée, héritée d’un temps immémorial. Néanmoins, cette évolution a été progressive.
Musée héritier du grand musée de synthèse régional souhaité par Georges-Henri Rivière au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il compose nécessairement avec son histoire et la constitution de ses collections. Si entre 1960 et 1975, six salles sont successivement ouvertes, ayant vocation à présenter pour la première fois de façon chronologique l’histoire de la Bretagne de la Préhistoire à nos jours, dès 1978 la tenue d’une exposition, intitulée « Le Musée de Bretagne, pour quoi faire? », traduit ce sentiment d’adaptation nécessaire de l’institution, au cours de ses évolutions.
Aujourd’hui, au seuil d’une nouvelle étape importante consacrée à la refonte de son récit, analyser la manière de présenter muséographiquement l’histoire de la Bretagne revêt une actualité et une signification toutes particulières.
Le texte de sa contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 635-658.
HENRY Cyprien 2021
Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine. Docteur en histoire, il a soutenu sa thèse en 2018 : Cujus diocesis, ejus diplomatica ? Pouvoirs diocésains et diversité des pratiques d’écrit diplomatique en Bretagne, 990-1215. Il travaille plus spécifiquement sur la production et la réception des actes diplomatiques, ainsi que la constitution des archives en Bretagne au Moyen Âge.
Publications :
- Philippe CHARON, Philippe GUIGON, Cyprien HENRY, Michael JONES, Katharine KEATS-ROHAN, Jean-Claude MEURET (éd.), Hubert GUILLOTEL, Actes des ducs de Bretagne (944-1148), Rennes, Presses universitaires de Rennes/Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, coll. « Sources médiévales de l’histoire de Bretagne », no 3, 2014.
- Cyprien HENRY, Joëlle QUAGHEBEUR, Bernard TANGUY, Cartulaire de Sainte-Croix de Quimperlé, Rennes, Presses universitaires de Rennes/Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, coll. « Sources médiévales de l’histoire de Bretagne », no 4, 2014.
Il est intervenu au congrès 2021 de la SHAB à Rennes sur le sujet suivant :
Les sociétés historiques et l’édition des sources en Bretagne au XXe siècle
S’il est bien connu que le rôle des sociétés savantes a été particulièrement déterminant dans l’édition des sources en Bretagne à partir des années 1850, ce volant de leur activité semble décliner voire disparaître passées les années 1910 et les dernières grandes entreprises d’une génération fauchée par la Grande Guerre.
Ce n’est que dans les années 2010 que des initiatives de grande ampleur sont à nouveau lancées sous l’égide de la SHAB avec la collection des « Sources médiévales de l’histoire de Bretagne ». Désaffection, renoncement, ou repositionnement ?
De la diversification des pratiques aux grands projets cent fois ajournés, il s’agira, à travers l’analyse d’une production plus discrète, mais bien existante, de caractériser pour mieux la comprendre l’évolution de cette activité initialement structurante de l’activité des sociétés savantes sur la période couvrant les cent ans d’existence de la SHAB.
Le texte de sa contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 609-633.
NICOLAS Théophane 2021
Céramologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), membre de l’UMR 8215 « Trajectoires, de la sédentarisation à l’état ». Spécialiste des productions céramiques à l’âge du Bronze en Europe, il développe conjointement de nouvelles approches et outils d’analyse 3D pour l’étude du mobilier archéologique.
Publication
Théophane NICOLAS, Isabelle LE GOFF, « Tomographie en archéologie : Introspection d’artefacts et de micro-sites », Les Nouvelles de l’archéologie, no 159, 2020, p. 10-12.
Il est l’auteur, avec Anne VILLARD-LE TIEC et Myriam LE PUIL-TEXIER, de la communication présentée lors du congrès du centenaire de la SHAB à Rennes, en novembre 2021, sur le sujet suivant :
Les apports récents de l’archéologie sur les Gaulois, vus à travers les pratiques funéraires armoricaines
Le texte de leur contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 131-151.
LE PUIL-TEXIER Myriam 2021
Chargée de recherche et d’opération à l’Inrap Grand-Ouest, spécialiste en anthropologie et archéologie funéraire. Ses recherches portent sur les systèmes funéraires protohistoriques et antiques en Bretagne et en Basse-Normandie.
Publication
Myriam LE PUIL-TEXIER, Chris-Cécile BERNARD (dir.), Évolution d’un terroir au cours de la Protohistoire, les fouilles préventives de Ifs « Zac objectifs sud » 2008, Calvados, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020.
Elle a présenté, avec Anne VILLARD-LE TIEC et Théophane NICOLAS, au congrès du centenaire de la SHAB, en novembre 2021, à Rennes une communication sur le sujet suivant :
Les apports récents de l’archéologie sur les Gaulois, vus à travers les pratiques funéraires armoricaines
Le texte de leur contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 131-151.
VARENNES Guillaume 2023
Conservateur du patrimoine à la DRAC, Service régional de l’archéologie des Pays de la Loire.
Publications :
Martial MONTEIL, Guillaume VARENNES (dir.), L’archéologie antique en Pays de la Loire. Bilan de deux décennies de recherches (2001-2021), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. Suppl. à la Revue archéologique de l’Ouest, no 11, 2022.
Il est intervenu, avec Martial MONTEIL, Cassandra NEMES, Jimmy MOUCHARD et Julie REMY, au congrès 2023 de la SHAB à Guérande sur le sujet suivant :
La presqu’île guérandaise entre la fin de l’âge du Fer et la fin de l’époque romaine, état des connaissances
La presqu’île guérandaise, située entre Loire et Vilaine, entre océan et marais de la Brière, a fait l’objet ces dernières années d’un nombre important d’études archéologiques et de fouilles préventives, ainsi que d’une reprise des données sous une forme cartographique. Les acquis de ces recherches permettent de dresser un bilan renouvelé sur l’occupation dense et singulière de ce territoire entre la fin de la Protohistoire et la fin de l’époque romaine et de s’interroger aussi sur les formes de son exploitation (élevage, agriculture, minerai de fer, viticulture, production de teinture pourpre).
Le texte de sa contribution, en coopération avec Martial Monteil, Cassandra Nemes, Jimmy Mouchard et Julie Rémy, est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 71-92.
REMY Julie 2023
Chargée de recherche en Protohistoire au CNRS.
Publication :
Julie REMY, Territoires et réseaux en Bretagne et Pays de la Loire à la fin de l’âge du Fer (IIIe-Ier s. av. J.-C.), Bordeaux, Ausonius, coll. Scripta Antiqua.
Elle est signataire, avec Martial MONTEIL, Cassandra NEMES, Jimmy MOUCHARD et Guillaume VARENNES, de la communication présentée au congrès 2023 de la SHAB à Guérande sur le sujet suivant :
La presqu’île guérandaise entre la fin de l’âge du Fer et la fin de l’époque romaine, état des connaissances
La presqu’île guérandaise, située entre Loire et Vilaine, entre océan et marais de la Brière, a fait l’objet ces dernières années d’un nombre important d’études archéologiques et de fouilles préventives, ainsi que d’une reprise des données sous une forme cartographique. Les acquis de ces recherches permettent de dresser un bilan renouvelé sur l’occupation dense et singulière de ce territoire entre la fin de la Protohistoire et la fin de l’époque romaine et de s’interroger aussi sur les formes de son exploitation(élevage, agriculture, minerai de fer, viticulture, production de teinture pourpre).
Le texte de sa contribution, en collaboration avec Martial Monteil, Cassandra Nemes, Julie Rémy et Guillaume Varennes est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 71-92.
MOUCHARD Jimmy 2023
Enseignant-chercheur en archéologie romaine à Nantes Université.
Publications :
Jimmy MOUCHARD, David GUITTON (dir.), Les ports romains dans les Trois Gaules. Entre Atlantique et eaux intérieures, Actes du colloque de Nantes, 21-22 juin 2018, Paris, CNRS éditions, coll. Gallia, t. 77-1, 2020.
Il est signataire, avec Martial MONTEIL, Cassandra NEMES, Julie REMY et Guillaume VARENNES, de la communication présentée au congrès 2023 de la SHAB à Guérande sur le sujet suivant :
La presqu’île guérandaise entre la fin de l’âge du Fer et la fin de l’époque romaine, état des connaissances
La presqu’île guérandaise, située entre Loire et Vilaine, entre océan et marais de la Brière, a fait l’objet ces dernières années d’un nombre important d’études archéologiques et de fouilles préventives, ainsi que d’une reprise des données sous une forme cartographique. Les acquis de ces recherches permettent de dresser un bilan renouvelé sur l’occupation dense et singulière de ce territoire entre la fin de la Protohistoire et la fin de l’époque romaine et de s’interroger aussi sur les formes de son exploitation (élevage, agriculture, minerai de fer, viticulture, production de teinture pourpre).
Le texte de sa contribution, en collaboration avec Martial Monteil, Cassandra Nemes, Julie Rémy et Guillaume Varennes est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 71-92.
NEMES Cassandra 2023
Archéologue contractuelle.
Elle est signataire, avec Martial MONTEIL, Jimmy MOUCHARD, Julie REMY et Guillaume VARENNES, de la communication présentée au congrès 2023 de la SHAB à Guérande sur le sujet suivant :
La presqu’île guérandaise entre la fin de l’âge du Fer et la fin de l’époque romaine, état des connaissances
La presqu’île guérandaise, située entre Loire et Vilaine, entre océan et marais de la Brière, a fait l’objet ces dernières années d’un nombre important d’études archéologiques et de fouilles préventives, ainsi que d’une reprise des données sous une forme cartographique. Les acquis de ces recherches permettent de dresser un bilan renouvelé sur l’occupation dense et singulière de ce territoire entre la fin de la Protohistoire et la fin de l’époque romaine et de s’interroger aussi sur les formes de son exploitation.
Le texte de sa contribution, en coopération avec Martial Monteil, Jimmy Mouchard, Julie Rémy et Guillaume Varennes, est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 71-92.
MEIRION-JONES Gwyn 2023
Directeur à l’Institut de géographie, et professeur, London Metropolitan University, 1969-1989, professeur émérite, 1989 ; professeur d’archéologie, Reading University, 1995-2007.
Publications :
- Gwyn MEIRION-JONES, The Vernacular Architecture of Brittany : an Essay in Historical Geography, Édimbourg, John Donald, 1982.
- Gwyn MEIRION-JONES, Pierre GARRIGOU-GRANDCHAMP et al., La Ville de Cluny et ses Maisons (XIe-XVIe siècle), Paris, Picard, 1997.
- Gwyn MEIRION-JONES, Michael JONES et al. (dir.), La demeure seigneuriale dans l’espace Plantagenêt. Salles, chambres et tours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Avec Michael JONES (voir sa notice sous l’onglet « Auteurs » ) , il est intervenu au congrès 2023 de la SHAB à Guérande sur le sujet suivant :
Kerpondarm, Clis en Guérande, Loire-Atlantique
Le texte de leur contribution est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 265-287.
Gwyn Meirion-Jones et Michael JONES sont également intervenus au congrès 2021 de la SHAB à Rennes sur le sujet suivant :
Deux chercheurs gallois sur le terrain breton. Un demi-siècle d’aventures
Pendant plus de cinquante ans, deux universitaires britanniques – gallois – ont consacré l’essentiel de leurs recherches à la Bretagne. Gwyn Meirion-Jones, archéologue du bâti, a étudié l’habitat breton, tant vernaculaire que seigneurial.
Michael Jones, historien, qui a rencontré pour la première fois enfant la Bretagne, son peuple, son histoire et sa culture avant d’en entamer une étude plus sérieuse en devenant étudiant à Oxford et d’y consacrer sa thèse à Jean IV dont il est devenu le meilleur spécialiste. Il a ensuite étendu ses recherches sur tous les ducs, les institutions et l’administration du duché médiéval du XIIe siècle jusqu’à la duchesse-reine Anne, le point central de la quête de toute une vie de recherche. Tous deux reviennent ici sur ces années, riches en expériences intellectuelles et humaines.





