JONES Michael

Professeur d’histoire médiévale française, Université de Nottingham, 1991-2002 ; correspondant étranger de l’Institut, 2006 ; membre de l’Institut, 2017.

Publications :

  • Michael JONES, Patrick GALLIOU, The Bretons, Oxford, Blackwells, 1991.
  • Michael JONES, Between France and England. Politics, Power and Society in Late Medieval Brittany, Aldershot and Burlington VT: Ashgate Publishing Ltd., 2003;
  • Erika GRAHAM-GOERING, Michael JONES, Bertrand YEURC’H, Philippe CHARON, Aux origines de la guerre de succession de Bretagne. Documents (1341-1342), Rennes, Presses universitaires de Rennes/Société d’histoire t d’archéologie de Bretagne, coll. « Sources médiévales de l’histoire de Bretagne », no 9, 2019.

Avec Gwyn Meirion-Jones, il est intervenu au congrès de la SHAB de Guérande sur le sujet suivant :

Kerpondarm, Clis en Guérande, Loire-Atlantique

Le texte de leur contribution est paru dans le tome CII des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 265-287.

Avec Jean KERHERVÉ, Shannty TURCK et Xavier de SAINT CHAMAS, il est intervenu lors du congrès 2023 de la SHAB à Carhaix sur le sujet suivant :

Regards neufs sur le tabard et les hérauts de Carhaix (Finistère)

Un vêtement de héraut d’armes (tabard) conservé à la mairie de Carhaix (Finistère), qui a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 2015 et d’une restauration conservatoire, interroge les historiens et les conservateurs du patrimoine.

Son décor héraldique d’hermine plain, sa découpe et sa matière (laine) l’apparentent à ceux des hérauts ducaux de Bretagne de la fin du Moyen Âge, mais la présence sur la poitrine et le dos d’un blason de la ville posé en surcharge aux XVIIe-XVIIIe siècles témoigne de son utilisation à des fins différentes au fil du temps.

En l’absence d’archives pertinentes, l’étude, qui s’appuie sur l’histoire comparative et celle des techniques textiles, examine les différentes hypothèses de datation de ce qui reste sans doute l’un des plus anciens vêtements de ce type conservé en Europe.

Cet article est paru dans le tome CI (2023) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 281-309.

Avec Gwyn MEIRION-JONES, il est intervenu au congrès 2021 de la SHAB à Rennes sur le sujet suivant :

Deux chercheurs gallois sur le terrain breton. Un demi-siècle d’aventures

Pendant plus de cinquante ans, deux universitaires britanniques – gallois – ont consacré l’essentiel de leurs recherches à la Bretagne. Gwyn Meirion-Jones, archéologue du bâti, a étudié l’habitat breton, tant vernaculaire que seigneurial. Michael Jones, historien, qui a rencontré pour la première fois enfant la Bretagne, son peuple, son histoire et sa culture avant d’en entamer une étude plus sérieuse en devenant étudiant à Oxford et d’y consacrer sa thèse à Jean IV dont il est devenu le meilleur spécialiste. Il a ensuite étendu ses recherches sur tous les ducs, les institutions et l’administration du duché médiéval du XIIe siècle jusqu’à la duchesse-reine Anne, le point central de la quête de toute une vie de recherche. Tous deux reviennent ici sur ces années, riches en expériences intellectuelles et humaines.

Le texte de leur contribution est paru dans le tome C (2021) des Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, p. 437-460.